Résumé :
Jouissance du temps, des lieux, la marche est une dérobade, un pied de nez à la modernité. Elle est un chemin de traverse dans le rythme effréné de nos vies, une manière propice de prendre de la distance et d’affûter ses sens.
L’auteur a pris la clef des champs à la fois par l’écriture et par les chemins frayés. Il mêle dans les mêmes pages Pierre Sansot ou Patrick Leigh Fermor, il fait dialoguer Bashô et Stevenson sans soucis de rigueur historique car le propos n’est pas là, il s’agit seulement de marcher ensemble et d’échanger des impressions comme si nous étions autour d’une bonne table dans une auberge du bord de route, le soir, quand la fatigue et le vin délie les langues.
1. Une lecture qui donne envie de voyager. Et pas forcément à l’autre bout de la planète. Ce petit livre nous apprend au contraire que le monde est à portée de main, et ce, grâce à la marche. Car il s’agit d’une activité accessible à tous, praticable n’importe où : montagne, désert, campagne, ville, etc.
2. Une lecture qui donne envie de vivre autrement. Il suffit de délaisser la voiture, les transports en commun et la trottinette pour découvrir son environnement. La marche aiguise l’observation, redonne du sens au temps, reconnecte l’individu à son existence. En somme, la marche devient philosophie de vie.
3. Des exemples inspirants. Le récit est ponctué d’expériences vécues, par le biais de la marche. Elles rendent concrètes les idées véhiculées par l’auteur tout en soulignant les difficultés rencontrées par les explorateurs.