Vendredi dernier était une journée spéciale pour Madame Bovary (je parle du salon de thé – librairie bien sûr, pas du roman de Flaubert). En effet, nous fêtions son premier anniversaire ! Je saisis donc cette occasion pour revenir sur cette folle année.
L’heure est au bilan
Ces douze derniers mois ont été tellement riches que je ne sais par où commencer. Le 20 mars 2019, Pauline et moi-même vivions à n’en pas douter l’un des jours les plus intenses de notre vie : l’ouverture de notre salon de thé. Le projet qui avait germé, puis mûri dans nos têtes se concrétisait enfin. La fébrilité était à son comble et les interrogations affluaient. Allions-nous vraiment accueillir des clients ? Étions-nous légitimes pour exercer une telle activité ? Serions-nous à la hauteur ? Et si personne ne poussait la porte du salon (exceptée la mère de Pauline, évidemment) ?
La première journée, quoique éprouvante, se passa bien. Les suivantes également. Je me rappelle notre surprise, mais quelle agréable surprise ! , lorsque les clients nous congratulaient et nous exprimaient leur satisfaction. Et l’année a passé comme un souffle.
Bien sûr, nous ne comptons pas les heures de travail, bien sûr nous craignons toujours de ne pas être à la hauteur des attentes de nos clients, les habitués comme les nouveaux, et l’appréhension de voir l’aventure s’arrêter ne s’éloigne jamais longtemps.
Mais, grâce à ce salon de thé – librairie, nous rencontrons chaque jour des personnes agréables, affables et avec lesquelles il est plaisant d’échanger quelques mots, le temps d’une prise de commande, ou d’engager une longue conversation. Certaines nous font le plaisir de revenir de temps à autre ou régulièrement et d’autres prennent quelques minutes pour écrire un mot dans le livre d’or.
Vous l’aurez compris, notre investissement est total mais le résultat est on ne peut plus gratifiant. Et ce, en dépit des aléas qui ponctuent notre quotidien : un robot qui rend l’âme au moment (sinon ce n’est pas drôle…) le plus inopportun qui soit, une tarte au citron qui nous échappe et qui s’esclaffe sur le sol alors qu’elle sortait du four, un minuteur que l’on oublie d’enclencher, transformant un mi-cuit au chocolat en trop-cuit au chocolat, et j’en passe…
Et maintenant ?
Il ne nous reste plus qu’à espérer que l’aventure se poursuive, que nous puissions fêter de nombreux anniversaires encore et vivre de belles expériences ponctuées de brioches perdues, de moelleux à la carotte et de chocolats chauds. Et surtout en compagnie de vous tous qui nous accompagnez depuis quelques semaines, quelques mois ou une année.
Du fond du cœur, nous vous remercions.